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L’Afrique va-t-elle adopter le cloud computing?

AITN par AITN
14 janvier 2012
rubrique News
Temps de lecture : 4 mins read
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(Agence Ecofin) – Bien plus qu’un phénomène de mode, le cloud computing s’impose, peu à peu, comme un modèle de consommation et de distribution de services informatiques. Alors qu’il gagne progressivement en notoriété et en maturité dans les pays développés, certains lui prédisent déjà un rôle majeur dans les économies émergentes ou en voie de développement, l’Afrique en particulier.

 

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Dans un contexte socioéconomique aussi difficile que celui dans lequel se débat le continent africain, l’informatique dans les nuages ou le cloud computing se présente comme une solution idoine pour réduire la fracture numérique et booster la modernisation et l’introduction des TIC dans les entreprises et organisations africaines. Ils sont déjà assez nombreux, entre analystes et acteurs du monde de l’informatique, à affirmer sans ambages que le Cloud représente une chance pour stimuler le développement économique et social du continent et moderniser ses structures.

 

Des avantages certains
L’arrivée en masse des grands noms de l’industrie IT, tels que Google, Microsoft, Amazon, HP et bien d’autres, sur le marché du cloud constitue un argument suffisant pour légitimer l’importance de ce composant du monde informatique.  

Les trois composantes du cloud computing, à savoir le Saas (Software as a service), l’Iaas (Infrastructure as a service) et le Paas (Plateforme as a service) sont accessibles sur la base d’un principe relativement simple. Ce dernier consiste à acquérir, par l’entreprise cliente, un login et un mot de passe qui lui permet de se connecter, via internet, au serveur du prestataire de services cloud, et aux applications pour lesquels elle a souscrit et dont elle a besoin. Ce modèle présente pour le client des avantages divers, dont celui de la réduction des coûts des investissements et de l’exploitation des produits et services informatiques. Des économies considérables permises par le fait que dans le modèle du cloud, le client ne paiera que pour les applications et les infrastructures utilisées et uniquement pour la durée de leur utilisation. Plus besoin donc d’investir dans des serveurs coûteux et leurs exigences en matières d’entretien et de consommation d’énergie. Comme il n’est plus nécessaire de souscrire à des contrats de licences de logiciels, utilisés périodiquement mais dont les frais de maintenance et d’évolutivité sont permanents.

L’informatique se dématérialise et le cloud devient source de flexibilité et d’indépendance, dans la mesure ou l’entreprise n’est pas liée à un éditeur de logiciel ou à un fournisseur d’équipements. De quoi susciter l’intérêt des DSI et des managers, confrontés à des problèmes de trésorerie ou à des restrictions budgétaires, comme c’est souvent le cas dans une grande partie des entreprises et organisations africaines.

 

…Mais avec des conditions
Cependant, il est une autre certitude que le cloud computing ne prodigue ses bienfaits que si certaines conditions sont satisfaites. Et il ne suffit pas d’avoir un poste d’ordinateur, doté d’un navigateur internet pour en tirer profit. A ce sujet, plusieurs inquiétudes, et non des moindres, peuvent surgir dans le contexte africain. La première d’entre elles porte sur l’existence d’une bande passante, suffisamment puissante pour assurer des transferts réguliers et volumineux  de données et d’informations. 

Dans ce domaine, le continent dispose d’une importante marge de progression et les Etats africains ont une grande responsabilité pour assurer une couverture numérique, totale et fiable des territoires. Certes, des progrès ont été réalisés dans des pays comme la Tunisie, le Maroc, l’Egypte ou l’Afrique du Sud, mais de gros investissements en infrastructures et dans les réseaux de communication doivent être consentis pour garantir l’accès à internet sur l’ensemble du territoire africain. Des efforts qui appellent beaucoup d’autres dans le domaine de la sécurité et de la lutte contre le piratage des données et les différentes attaques informatiques. Un domaine dans lequel les institutions africaines pêchent par un manque d’initiative, voire de laxisme, au point d’en faire du continent le paradis des hackers, des crackers et des autres « espèces » de pirates.

 

Des expériences à encourager
L’informatique dans les nuages doit également vaincre les réticences et les méfiances. Ils sont encore peu nombreux, ceux qui accepteront de mettre leurs informations stratégiques sur des serveurs qui se trouvent quelque part sur la planète terre et dont ils ignorent tout de ceux qui en on la responsabilité et en assurent la sécurité et la confidentialité. C’est probablement le défi majeur que les promoteurs de produits et services informatiques en modecloud doivent relever pour espérer s’implanter sur les marchés africains.  

Le boom de la téléphonie mobile, durant les années 2000, sur le continent noir a de faibles chances de se reproduire pour le cloud. Ce dernier doit s’appuyer sur de rares expériences lancées par des petites entreprises africaines, mais qui ont une portée géographique limitée aux frontières de leur pays. C’est le cas d’une petite SSII marocaine Ajiel, qui a lancé en 2007 le premier service Saas portant sur un logiciel de gestion comptable, financière et de RH, à l’adresse des PME–PMI du royaume.

Lors de la dernière Coupe du monde de football, en Afrique du Sud, les responsables du secteur du tourisme de ce pays ont mis en place un service cloud en partenariat avec Salesforce, le leader mondial de solution de CRM  (gestion de la relation client). Destinée aux 300 000 visiteurs que le pays a accueilli pour l’événement sportif, cette solution, baptisée Service Cloud 2, a permis aux utilisateurs de Google et Twitter de bénéficier d’un service client selon leur position géographique et de trouver plus facilement les lieux de séjour, les sites touristiques et bien d’autres équipements de loisirs.

Ces expériences de cloud computing sont rares sur le continent et il convient de les encourager pour espérer faire de l’informatique dématérialisée un facteur de croissance économique et de modernisation de la vie publique en Afrique.

 

Akim Taibi

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