Le ministère algérien de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique a annoncé l’inauguration, fin septembre, de la première centrale technologique, spécialisée en nanotechnologie. La centrale sera dédiée à la fabrication des puces et circuits électroniques pour l’Afrique principalement.
Avec la mise en service de cette centrale, les opérateurs algériens et africains vont acquérir localement les composants électroniques et systèmes de communication intégrés. Actuellement, la plupart des composants électroniques, les puces des portables et autres puces utilisées dans les documents biométriques, à l’instar de la carte Chifa et des cartes bancaires sont importées de l’étranger.
Le directeur général de la recherche scientifique et du développement technologique au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Hafidh Aourag, a déclaré que c’est un grand pas pour l’Algérie.
« C’est un acquis important pour nous. Cette centrale est réalisée grâce à des compétences algériennes à 100 %. Un chercheur algérien qui était établi en Suisse a choisi de rentrer au pays pour le servir et il a fait aboutir le projet, en collaboration avec de nombreux autres chercheurs algériens », a-t-il confié.
Le financement de ce joyau technologique est assuré à 100 % par l’État algérien. Un comité scientifique composé de plusieurs ministères dont l’Enseignement supérieur, la Défense nationale, l’Intérieur, l’Industrie, la santé et la Protection civile va assurer la gestion de la centrale. Le coût de ce projet est estimé à 22 millions de dollars. Les équipements ont été acquis aux États-Unis et la structure a été élaborée en Allemagne.