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Le top 5 des chefs d'Etat africains les plus connectés

AITN par AITN
7 décembre 2011
rubrique News
Temps de lecture : 9 mins read
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Lu sur www.slateafrique.com

 

 

Croire que les pays étiquetés «en voie de développement» ne sont pas au fait d’Internet serait bien
mal connaître le continent noir. De Facebook en passant par Twitter, ce sont des millions d’internautes qui s’expriment chaque jour sur le Web.

A l’image des autres continents, Facebook s’impose en Afrique comme le réseau social par excellence: 21,25% des internautes africains s’y connectent, ce qui fait pas moins de 17 millions de membres sur le site créé par Mark Zuckerberg en 2004.

Et cet engouement dépasse la sphère populaire, puisque de nombreux chefs d’Etat africains y ont ouvert un compte, une page officielle, ou encore des groupes de soutien. Autant d’outils qui permettent de créer une interface supplémentaire avec la société civile.

Les champions de Facebook et Twitter

Pour définir l’enjeu réel que représente le phénomène des réseaux sociaux au sein de la classe politique africaine, nous avons réalisé le classement des cinq présidents* les plus actifs sur la Toile, notamment sur Facebook et Twitter, au 29 mars 2011.

– Ce classement est évalué en fonction du nombre de likes (j’aime, en version française) affichés sur les pages Facebook officielles des présidents. Pour les profanes, il faut savoir que chaque «Facebookien» peut cliquer sur cette icône , présente un peu partout sur le site, afin de manifester son intérêt pour une page, un statut, une photo, etc.

Au-delà de la simple popularité d’un dirigeant, ces clics reflètent également des enjeux tels que l’accès à Internet, la pénétration des réseaux sociaux, la politisation de la Toile ou encore la censure.

– Twitter est également un réseau social révélateur. Ce site de microblogging relaie des mini-messages (140 caractères maximum) largement suivis sur le Web —on a pu voir son influence récemment lors des révolutions tunisienne et égyptienne.

5. Alassane Dramane Ouattara (Côte d’Ivoire): 12.169 likes

Le rival de Laurent Gbagbo et président légitime de la Côte d’Ivoire reconnu par la communauté internationale n’oublie pas de soigner sa présence virtuelle. Avec Gbagbo, ils se livrent une cyberguerre sur Facebook et Twitter afin d’élargir leur sphère d’influence.

Ouattara, dit «Ado», se montre très présent sur Internet, et la rubrique «Ado sur le web» de son site officiel renvoie sur ses pages Facebook, Hi5, MySpace et Twitter, où 1.028 abonnés suivent ses messages. Il a un site officiel personnel et un autre relatif à son parti politique.  

4. Paul Kagamé (Rwanda): 15.591 likes

Très actif sur les réseaux sociaux, le président rwandais invite lui aussi les internautes à le suivre sur Facebook, Twitter, Flickr, ou encore YouTube. Sur Facebook, il a créé un forum intitulé «Answers of the week» (Réponses de la semaine) où il répond librement aux questions de seslikers. A titre d’exemple, le 16 mars, un dénommé Aboo lui demandait pourquoi le Rwanda n’était pas plus représenté en Afrique de l’Ouest. Paul Kagamé l’a informé que deux nouveaux ambassadeurs venaient d’être nommés au Nigeria et au Sénégal.

Son site officiel est régulièrement actualisé et son compte Twitter rassemble 8.388 abonnés.

3. Jacob Zuma (Afrique du Sud): 21.145 likes

Président de la «nation arc-en-ciel» depuis 2009, Zuma est en troisième position de ce classement, une place sur le podium qu’il doit sans doute aux 3.761.000 sud-africains adeptes de Facebook. Zuma est également très suivi sur Twitter avec 10.852 abonnés.

Son site officiel est mis à jour régulièrement et il possède également un compte sur YouTube etFlickr.

2. Laurent Gbagbo (Côte d’Ivoire): 32.418 likes

Laurent Gbagbo s’efforce de rassembler ses adeptes autant sur la Toile que dans la réalité. Il disposerait même d’une équipe de webactivistes chargée de diffuser son idéologie sur Internet. Une manière de se façonner une légitimité que ne lui a pas accordée la communauté internationale.

Son site officiel renvoie vers ses comptes Facebook, Twitter, Dailymotion, MySpace et YouTube. Sur Twitter, il est suivi par 1.277 abonnés. Une diversité d’outils qui permet d’élargir son champ d’action sur le Web. Récemment, le profil de Laurent Gbagbo aurait été bloqué sur Facebook pendant quelques jours, et une pétition circulait pour sa réhabilitation.

1. Goodluck Jonathan (Nigeria): 518.519 likes

L’importance que «Monsieur Bonne Chance» accorde à sa cyberpopularité n’est sans doute pas étrangère aux échéances électorales à venir. Président par intérim en poste depuis le 6 mai 2010, les prochaines élections législatives et présidentielle se tiendront respectivement les 2 et 9 avril 2011. Le site officiel de sa campagne est actualisé quotidiennement, et son compte Twitterrassemble 8.746 abonnés. C’est d’ailleurs en 140 caractères qu’il a annoncé l’ouverture de sonnouveau site le 8 mars 2011.

En outre, le Nigeria se situe au 1er rang africain et au 9e rang mondial en terme de nombre d’utilisateurs d’Internet (43,989 millions), parmi lesquels 2.985.680 sont inscrits sur Facebook. Avec l’Afrique du Sud, le Nigeria recense le plus grand nombre d’utilisateurs de Twitter. Un résultat qui n’est pas étranger à la démographie du Nigeria, pays le plus peuplé du continent noir, et 8e au rang mondial, avec 155.215.573 habitants.

Voilà donc un président qui a bien su tirer son épingle du jeu

Liberté de liker

L’époque où les politiques ne prenaient pas en compte la mesure du phénomène des réseaux sociaux semble être révolue. Sans doute les scandales créés par les câbles de WikiLeaks et l’utilisation de Facebook et Twitter par les partis d’opposition comme vecteur de contestation ont-ils incité de nombreux dirigeants à ne pas négliger cette partie du Web.

A l’image des blogs, le premier réflexe a été de se méfier de ces lieux d’échanges ouverts. Dans certains pays où la liberté d’expression n’existe que pour la forme dans la Constitution, l’accès à ces sites fait figure d’oasis en plein désert. On comprend alors l’enjeu de limiter l’accès à de tels outils afin de museler les voix dissidentes.

Sauf que la censure est un pari risqué, et qu’elle nécessite un accord avec les moteurs de recherche (à l’instar de Google, qui de 2006 à 2010 acceptait de censurer certaines entrées en Chine) ou encore avec les fournisseurs d’accès. Mais limiter l’accès au Web ne passe pas inaperçu, même dans des pays qui recensent de faibles taux de pénétration d’Internet. Le dernier exemple en date est celui du Cameroun. Le vendredi 11 mars, l’accès au réseau Twitter par téléphone mobile a été bloqué par le gouvernement de Paul Biya, arguant d’obscures «raisons de sécurité». A ce jour, le service n’est toujours pas rétabli dans le pays.

Au fond, si les chefs d’Etat n’ont pas pris le train des réseaux sociaux en marche, ils le craignent. Laurence Monnoyer-Smith, chercheuse française en Sciences de l’Information et de la Communication, souligne:

«Pour eux, il s’agissait d’un dispositif ressortant de l’organisation de la société civile. Ils ne voyaient pas leur intérêt. Le réveil a été brutal parce qu’ils ont pris conscience de l’énorme décalage entre l’idée qu’ils se faisaient de leur action, et la manière dont elle était reçue.»

A l’image de Robert Mugabe (Zimbabwe), ou encore d’Abdoulaye Wade (Sénégal), les groupes d’opposition et les pages des «anti-» se comptent par dizaines —et certaines ne mâchent pas leurs mots.

 

Au-delà des considérations partisanes, il importe de déterminer le public auquel les réseaux sociaux s’adressent; a priori restreint (en relation avec la faible proportion du nombre d’internautes en comparaison avec la population globale) et composé de jeunes très engagés politiquement.

Libres de s’exprimer comme ils l’entendent, ces derniers donnent également du fil à retordre aux services de communication des présidents. Qui dit support nouveau sous-entend langage adapté à des lieux d’échanges informels tels que Facebook et Twitter.

Laurence Monnoyer-Smith estime qu’en Afrique, toute la difficulté réside dans l’adaptation pour les dirigeants au «langage des jeunes»:

«Ils sont confrontés à un phénomène inédit qui bouleverse les codes relatifs au respect de la parole de l’Ancien. Les notions d’autorité, de hiérarchie dans les échanges sont mises à mal. En Occident, les dirigeants se sont fait une raison il y a longtemps.»

Pourtant, ils ont tout à gagner en jouant le jeu. L’exemple le plus parlant est celui de Paul Kagamé, le président du Rwanda. En 2009, on n’y rencensait que 450.000 internautes. Sa manière non-conventionnelle de répondre aux tweets et aux messages Facebook semble porter ses fruits, puisqu’il est quatrième de notre classement. Mais au-delà de l’image qu’on peut s’en faire, celle d’un président proche de son peuple, il ne faut pas oublier la liberté de chacun de pouvoir liker ou non. Sans doute que les Rwandais n’ont pas forcément le choix, étant donné que le pays est un très mauvais élève en terme de libertés individuelles. Relegué à la 169e place (sur 178 pays) au classement RSF 2010 pour la liberté de la presse, une telle «performance» révèle le côté obscur d’un régime qui sauve les apparences derrière l’image lisse d’une démocratie à l’écoute.

Une dimension politique accrue

Si les réseaux sociaux ont d’abord été perçus comme des espaces de détente, ils se sont largement politisés ces dernières années, surtout en période d’effervescence électorale. Facebook et Twitter tournent alors souvent à plein régime afin de rassembler les voix partisanes. Il suffit de regarder le classement: le premier, Goodluck Jonathan, est à quelques semaines des élections législatives et présidentielles. Pour la Côte d’Ivoire, représentée par Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara, le cas est particulier: tous deux se considèrent comme légitimes pour prendre la tête du pays. Pendant que certains sortent les armes et s’affrontent dans les rues d’Abidjan, la cyberguerre se livre à coups de tweets et de likes. Pour Lucie Morillon, responsable du Bureau des nouveaux médias à Reporters sans frontières:

«Il est toujours difficile de savoir ce qui se cache derrière ces chiffres. Ethan Zuckerman, chercheur à Harvard, a conclu de son côté que plus il y avait de « fans » sur les pages Facebook des dirigeants, plus il s’agissait d’un régime potentiellement instable.»

Des régimes potentiellement instables, oui. Ou du moins des dirigeants qui se sentent menacés par la baisse de leur popularité et trouvent dans les réseaux sociaux un moyen de redorer leur blason.

Agnès Ratsimiala et Anaïs Toro-Engel

SlateAfrique remercie Laurence Monnoyer-Smith, professeure en Sciences de l’Information et de la Communication à l’Université de Technologie de Compiègne, dont le domaine de recherche concerne l’utilisation des réseaux sociaux en politique, et Lucie Morillon, responsable du Bureau des nouveaux médias à Reporters sans frontières.

*sur les 53 dirigeants du continent. Compte tenu de leur instabilité politique, la rédaction n’a pas pris en compte la Tunisie, l’Egypte et la Libye.

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