Mardi 24 avril 2013, sur mon tweetdeck, je vois un tweet annonçant un attentat à la Maison blanche. Je clique dessus et je note que c’est un lien mort. Je me dit je me suis fait avoir… J’étais pas le seul!
En effet, c’est le compte Twitter @AP de l’Associated Press, l’agence de presse américaine, qui a été hacké. Les pirates ont publié « Urgent: Deux explosions à la Maison-Blanche, Obama est blessé« .
Pour un compte suivi par des millions de personnes et un tweet de cette envergure, la nouvelle se répand vite. 3 minutes et des milliers de retweets plus tard, l’agence poste un démenti sur le réseau social via son autre compte @AP_CorpComm avant de faire suspendre l’autre compte @AP
That is a bogus @ap tweet. — AP CorpComm (@AP_CorpComm) 23 avril 2013
The @ap Twitter account has been suspended after it was hacked. The tweet about an attack on the White House was false. — AP CorpComm (@AP_CorpComm) 23 avril 2013
Des petites minutes qui ont coûté très cher. La bourse américaine, Dow Jones s’est brutalement effondré de 1% (voir l’image ci-dessous). Et le Figaro nous annonce que ces minutes de panique ont causé 136,5 milliard dollars aux 500 plus grandes entreprises américaines. De la pure folie, et une preuve que notre monde est un peu trop dépendant de la technologie!