Ces dernières années, le Maroc se tourne résolument vers l’Afrique subsaharienne pour développer davantage son secteur des TIC.
En général, cette offensive en Afrique subsaharienne entre dans la ligne politique de sa stratégie de rayonnement à l’étranger et plus particulièrement dans la stratégie ‘Maroc 2013′ lancée en 2009 et dirigée par le conseil national des technologies de l’information.
Le principal objectif de ‘Maroc 2013’ était de développer le secteur des TIC en soutenant les acteurs locaux et en mettant en place des pôles d’excellence dotés d’un fort potentiel à l’export. Les principaux pays d’Afrique subsaharienne visés par les opérateurs marocains sont : Sénégal, Mauritanie, Cameroun, Côte d’Ivoire, Gabon, Kenya, Niger, Mali, Guinée.
D’après Maghreb Emergent, depuis le début de l’année, une cinquantaine d’entreprises marocaines exerçant dans les TIC se seraient rendues au Gabon, en Côte d’Ivoire, en Mauritanie et au Sénégal dans le but de développer des partenariats basés sur l’expertise des entreprises marocaines.
Le but de cette stratégie adoptée par les entreprises marocaines est de mettre en place un hub technologique régionale. D’après Hicham Amadi, président de l’Association des Sociétés Technologiques (ASTEC)-qui regroupe 230 entreprises ayant un chiffre d’affaires cumulé de 42.3 milliards de FCFA, pour pérenniser l’économie marocaine dans les TIC, il faut dynamiser son développent à l’international notamment en Afrique.
Le Maroc a un secteur des TIC parmi les plus développés d’Afrique et celui-ci contribue à hauteur de 4% au PIB du pays. Selon la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED), en 2011, le Maroc aurait investi $ 159 millions dans le développement logiciel et $ 295 millions dans les services informatiques.