Suite aux révélations sur le programme PRISM, les réactions de certains gouvernements africains se sont faites entendre.
Le Kenya, qui, d’après le site HumanIPO, était dans le top 10 des pays les plus surveillés, a réagi via un ancien cadre au Ministre de la Communication. « C’est préoccupant, car ça porte atteinte à la vie privée des personnes. Notre sécurité nationale se penchera sur la question avant de se prononcer. » a déclaré Bitange Ndemo.
La ministre rwandaise des Affaires étrangères, Louise Mushikiwabo, semble ne pas être surprise par l’existence du PRISM: « Est-il surprenant de savoir que la NSA aurait eu accès à l’information des utilisateurs d’Internet? Nous (le Rwanda), nous pensons que les «secrets» réels de l’État sont mieux traités loin de l’Internet, mais, hélas … il est presque inévitable d’y être de nos jours » a-t-elle déclaré.
Selon le Guardian, George Charamba, attaché de presse du président zimbabwéen, Robert Mugabe, a dit mieux comprendre l’attitude des américains à Genève, lors du Sommet Mondial sur la Société de l’information, qu’ils déclarent avoir été réticents voire « très belliqueux » sur ce sujet.
Le porte-parole pour la campagne de Right2Know, Dale McKinley rappelle que « l’Afrique est désormais une zone d’une grande importance stratégique et économique » et qu’il va falloir faire preuve de beaucoup d’intelligence pour la protéger.