Ces dernières années, une véritable guerre s’est déclenchée avec comme principale arme, l’informatique: Les cyberattaques.
Les gouvernements prennent très au sérieux ces menaces nouvelles. Récemment, des virus perfectionnés, identifiés comme l’œuvre d’Etats, ont d’ailleurs aidé à jeter un nouveau regard sur les batailles diplomatiques autour de ces outils d’espionnage.
Stuxnet malware attribué aux Etats-Unis et à Israël aurait ainsi ralenti le programme nucléaire iranien. En Afrique, le ministère de la santé sud-africain a fait l’objet d’une cyberattaque…
Il y’a peu, les autorités fédérales américaines,Barack Obama en premier, accusaient Pékin d’être responsable des cyberattaques dont leur pays était victime. Mercredi dernier, trois banques et trois chaînes de télévision sud-coréennes furent également visés. Séoul n’a pas tardé à accuser un pays voisin. Et la liste des exemples est longue.
De plus en plus d’institutions, de banques, de plates-formes pétrolières en font l’objet. L’espionnage industriel ou l’intelligence économique change de forme. Face à ces risques, les éditeurs de solutions de sécurité tentent de s’adapter , notamment pour capter de nouveaux clients. C’est le cas de l’éditeur russe Kaspersky qui a lancé la création de « Kaspersky Secure OS » destiné aux systèmes jugés critiques. Un marché d’avenir?