Un Internet qui nous ressemble et qui correspond à nos réalités. That is the dream.
Le constat est que les réseaux sociaux représentent une énorme part du temps que nous passons sur le Web et nous emmène à imaginer que pour tailler un Internet à l’image de l’Afrique, il faudrait proposer des réseaux sociaux au contenu Africain.
En jetant un coup d’oeil rapide sur le Web made in Sénégal, on est relativement étonné du nombre de réseaux sociaux développés pour le pays de la téranga. walabook.com, Diousy.com, setsima.com…
Mais alors, pourquoi le déclic ou le buzz n’a t-il pas ( encore? ) eu lieu ? Pourquoi « nos » réseaux ne prennent-ils pas plus d’ampleur?
Si vous ne connaissez pas Facebook… Sortez d’ici… Le réseau social irritant de bleu est LA star de l’internet.
Les seuls pays que le géant a du mal à envahir sont à l’image du Japon ou de la Chine, des états possédant leurs propres réseaux sociaux en langues locales.
Au Japon, les chiffres sont clairs: Quand Facebook peinait à dépasser les 3 millions d’utilisateurs , les réseaux locaux tels que Mixi, Gree et Mobage comptabilisaient déjà bien plus de 20 millions d’utilisateurs chacun.
Peut être que les concepteurs de ces réseaux Africains s’étaient dit que le seul fait d’évoquer un réseau sénégalais suffirait, alors pourquoi ne pas avoir pensé à un réseau en Wolof ? En Pulhar?
Le réseau n’étant pas en concurrence directe avec les géants américains, il compte aujourd’hui plusieurs millions d’utilisateurs qui ont trouvé leur bonheur dans les échanges qu’ils ont sur le réseau.Le travail abattu est à saluer (surtout sur walabook.com qui mérite un détour) mais si je devais quitter Twitter et Facebook ou encore Google +, ce serait pour aller vers un réseau qui me représente MOI.
Bon j’y retourne, je vais de ce pas suivre #kebetu et #Kpakpatoya sur Twitter…