Nous savons tous qu’Android est basé sur un noyau linux et son développement a toujours été spécifique de part ses adaptations aux environnements spécifiques de son exécution. De ce fait, la mise à jour du noyau Linux d’Android passe par un casse tête chinois pour les équipes travaillant sur Android.
A l’occasion de la sortie de la version v3.3 de Linux, disponible depuis le 18 Mars 2012 ici, Linus Trovalds a annoncé que l’essentiel des spécificités d’Android viennent d’être intégrées dans le nouveau noyau mettant fin ainsi à des mois de discordes entre les développeurs des deux camps.
Parmi les spécificités intégrées :
le binder, assurant la communication interprocessus (comme le fait le mécanisme IPC mais sans certaines fonctions supplémentaires).
le logger, qui enregistre exclusivement l’activité d’Android (et non du noyau Linux).
le low memory killer, qui libère de la mémoire vive en quittant les applications suspendues. Sur Android les applications ne se ferment effectivement pas d’elles-mêmes.
et de nombreux pilotes adaptés aux smartphones, tablettes et autres smartbooks.
Le nouveau kernel est disponible sur kernel.org.