Le ministre kényan des Finances, Henry Rotich, a indiqué, à l’agence Reuters, que le groupe Orange a lancé le processus ultime des négociations en vue de céder sa participation de 70 % de sa filiale kényane. Il a ajouté que la transaction pourrait être finalisée ‘très vite’. C’est-à-dire, peut-être, avant la fin de l’année.
« Orange veut sortir (du Kenya), donc il vend ses 70 % (…) Ils en sont au stade final des négociations », a indiqué le ministre, sans pourtant préciser à qui l’opérateur télécoms français allait vendre ses actifs.
Le marché Kenya des télécoms compte 36 millions d’utilisateurs de téléphones mobiles. Safaricom, filiale de l’Anglais Vodafone est leader avec 67 % de part de marché.
Selon le régulateur des télécoms, Orange Kenya comptait 4,0 millions d’utilisateurs en juin dernier contre 3,7 millions au trimestre précédent. Le groupe français avait déboursé 390 millions de dollars en 2007 pour prendre 70 % de participation dans l’opérateur qui s’appelait alors Telkom Kenya. Un investissement qui s’avère, aujourd’hui, négatif.