En Ouganda, 375 membres du Parlement vont bientôt abandonner leurs stylos et leur papier, pour les dernières versions des tablettes iPad d’Apple.
Alors que l’initiative pourrait coûter aux contribuables plus de 300.000 $, la commission parlementaire a décidé d’utiliser son budget dédié à la papeterie pour acheter les iPads, dans l’objectif de multiplier l’efficacité des membres du parlement.
Selon le comité, il s’agit d’une mesure de réduction des coûts, puisque le Parlement consacre 3800 $ pour chacune des 25 commissions parlementaires pour la papeterie chaque année, ce qui équivaut à un total de $ 95,000 par an.
« Nous sommes dans une ère de la technologie de l’information et le Parlement ne peut pas se permettre d’ignorer cette option si elle permet de favoriser l’efficacité. » a déclaré le député, David Bahati.
« Ces iPads seront la propriété de députés. Ils pourront les utiliser pour effectuer des recherches rapides lors des séances plénières afin d’apporter une contribution significative aux débats » a également soutenu Emmanuel Dombo, commissaire parlementaire, au journal quotidien New Vision.
L’an dernier, une idée similaire, portée par la commission communication de l’Assemblée nationale ougandaise, avait été rejetée par des députés de l’opposition. Mais cette législature, la neuvième, a modifié les règles qui interdisaient aux députés d’accéder au Parlement avec des téléphones portables, ordinateurs portables et tablettes.
On a tout de même le droit de se demander si des tablettes Android ne feraient pas plus l’affaire, vu qu’elles seraient surement moins onéreuses, et offriraient un plus grand choix de fonctionnalités adaptées à l’écosystème (clin d’oeil à toute l’équipe) Africain…