La World Wide Web Foundation a publié les résultats de son dernier « Baromètre de l’Open Data ». Fondée par Tim Berners-Lee, l’un des pionniers du Web, la World Wide Web Foundation a comparé le niveau d’accessibilité des données publiques (statistiques, informations juridiques ou budgétaires, horaires de trains…) de 86 États, et l’impact que ce mouvement pouvait avoir sur la société.
L’ouverture des données représente à la fois un mouvement, une philosophie d’accès à l’information et une pratique de publication de données librement accessibles et exploitables. L’information publique est un bien commun dont la diffusion est d’intérêt public et général.
L’étude a révélé que les pays africains sont à la traîne comparé aux autres pays en développement dans des régions comme l’Asie et l’Amérique latine. Seul un petit nombre de pays africains tels que le Kenya et le Ghana ont mis en place des initiatives d’open data, mais ceux-ci restent fortement tributaire d’un réseau limité de dirigeants et d’experts techniques. En Afrique, seuls le Ghana et le Kenya publient des données sur les dépenses du gouvernement qui pourraient aider à résoudre les problèmes de corruption et à améliorer la prestation des services. Cependant, ces données sont fournies dans un format qui rend l’utilisation difficile.
Voici une liste non exhaustive des différents pays notés.
Pays | Rang (Open Data Barometer) |
Afrique du Sud | 41 |
Rwanda | 46 |
Ghana | 46 |
Kenya | 49 |
Île Maurice | 54 |
Bénin | 68 |
Tanzanie | 68 |
Burkina Faso | 74 |
Sénégal | 74 |
Namibie | 77 |
Zambie | 78 |
Ethiopie | 78 |
Botswana | 78 |
Sierra Leone | 78 |
Cameroun | 83 |
Mali | 84 |
Pour voir le rapport, suivez le lien: Open Data Barometer.