La mesure de transfert de 91 employés de l’opérateur de téléphonie mobile Sentel (Tigo) vers Ericsson fait toujours des remous au sein de l’entreprise.
Le collège des délégués du personnel fustige l’attitude de la direction du groupe qui a envoyé des lettres de sommation aux personnes concernées par la mesure, tandis que des désaccords subsistent toujours quant aux mesures d’accompagnement proposées par le collège. Ils l’ont fait savoir dans un communiqué rapporté par le journal Sud Quotidien.
Selon eux, au lieu de poursuivre des négociations internes, comme proposées par les autorités gouvernementales, dans la mesure où il n’y a toujours pas de consensus sur les 3 propositions faites par le collège, la direction a préféré « brandir des menaces ».
En effet, la direction de Tigo a donné jusqu’au 24 avril 2015, délai de rigueur, aux employés concernés pour donner leur consentement par rapport à l’offre de reprise automatique de leur contrat de travail par Ericsson. Au-delà de cette date, ceux qui sont touchés par la mesure seront licenciés pour motif économique et se chargeront eux-mêmes d’envoyer leurs demandes d’emploi à Ericsson, qui se réservera le droit de les recruter, selon ses procédures internes de recrutement.