La semaine dernière marquait la fin de 3 semaines de cours accélérés pour les jeunes tech-entrepreneurs. Les cours étaient dispensés par la célèbre université MIT (Massachussetts Institute of Technology) à l’Agence Universitaire de la Francophonie. Ces cours donnés par Eric PIGNOT (Entreprenariat), Vitoria POPIC (Technique) et Daphne BASANGWA (Assistance Technique) ont servi aux étudiants d’appréhender un projet, le transformer en un produit mobile viable et le présenter à de potentiels investisseurs.
Ce cursus a permis aux novices de se familiariser au code et au développement , et ceux qui avaient des connaissances plus poussées ont pu bénéficier de cours intensifs en business. La combinaison de ces deux éléments est une grande étape qui permet de favoriser le succès d’une start-up lors de la formation de son équipe.
Les quatre équipes ayant participé au programme ont eu pour consigne de développer une application mobile Android qui permettrait d’innover l’écosystème sénégalais. Trois des quatre équipes ont choisi de proposer des solutions dans le secteur de l’éducation, permettant de combattre analphabétisme chez les femmes, l’échec scolaire ou encore de permettre aux étudiants universitaires d’échanger leurs cours afin de mieux réviser. La quatrième équipe a proposé d’introduire un système de co-voiturage pour les étudiants universitaires de Dakar afin de faciliter leurs déplacements et de les rendre moins chers.
African Soft a été désignée comme équipe gagnante avec leur application du nom d’Alloua , elle recevra un notebook et plusieurs sessions de coaching de la part du CTIC Dakar.
Notons qu’ au final , tous les participants ont été invités à chercher des stages dans la Silicon Valley afin d’approfondir leurs expériences dans le domaine.
Le programme de MIT appelé Africa Information Technology Initiative, sponsorisé par Google et Nokia existe depuis 2000 et a été inauguré au Kenya et depuis 1,500 étudiants voir plus ont pu bénéficier de ces cours accélérés.
Le programme continue actuellement au Sri Lanka, vous pouvez cliquer ICI pour suivre l’interview en anglais.