Smart Capital, l’opérateur national du Startup Act en Tunisie a publié le premier rapport annuel de ce cadre juridique global lancé en 2019. Le document intitulé « Le Startup Act : Une année après » comprend des données inédites. Elles ont été utilisées pour faire le bilan d’une initiative qui a créé l’ébullition dans l’écosystème des startups du pays.
Le Startup Act a été institué pour permettre à l’Etat de tirer parti des capacités d’innovation des jeunes Tunisiens au maximum. Ceux-ci ont vu leur écosystème débarrassé des cloisons qui le freinait. Ils peuvent agir avec nettement plus de liberté dans la résolution de problématiques majeures, nécessitant des approches novatrices.
Ce, grâce à la création du label Startup, octroyé sur la base de différents critères d’évaluation. Ceux qui le reçoivent bénéficient de trois types d’avantages, à savoir la bourse de vie, le congé pour création de startup et la prise en charge CNSS. Au cours de cette première année, il y a eu 416 candidatures enregistrées, 91 pré-labels octroyés, 49 pré-labels transformés en labels et un total de 248 labels décernés. Cela représente un taux d’acceptation de 70 %.
Le rapport révèle ausi que « la population des startups labélisées est âgée, en
moyenne, de 2 ans et demi. 38 % des startups labélisées ont moins d’une année
d’existence et 75 % du total sont âgées de moins de 3 ans ». Par ailleurs « les startups labelisées couvrent un large spectre de secteurs d’activité. Les 3 premiers secteurs (Business Software & Services, Marketplace, EdTech) représentent plus
du tiers de la population analysée ».