« Le problème avec une bulle, c’est que tant qu’elle n’a pas explosé, on ne sait pas vraiment si c’en est une » a ironisé Gregori Volokhine, président de Meeschaert Financial Services,sur l’entrée en bourse du réseau au petit oiseau.
Twitter a ainsi fait son entrée en bourse ce jeudi 7 novembre à New York. L’action qui a été réévalué à la hausse à 26 dollars à l’introduction a caracolé à 45,70 dollars dès la première cotation sous le symbole TWTR, soit une augmentation de plus de 70% et a continué à monter jusqu’à plus de 46 dollars avant de se stabiliser autour de 45 dollars. Une forte demande peu avant l’ouverture de la bourse avait fait que les analystes prévoyaient que le titre tournerait entre 42 et 46 dollars.
Au moment de la rédaction de ce billet, l’action était à 46,790 dollars.
La société a prévu d’introduire 70 millions de titres, ce qui devrait lui permettre de lever 2 milliards de dollars s’il les écoule à la valeur de l’action à l’introduction.
Selon ses fondateurs, le petit oiseau bleu ne serait pas rentable avant 2015. Pourtant l’entreprise est valorisée à 20 fois son chiffre d’affaires qui a été estimé à 169 millions de dollars de juillet à septembre avec une perte nette de 64 millions de dollars.
Depuis Facebook en 2012, aucune introduction en bourse n’avait suscité autant d’engouement de la part de la presse spécialisée ou des particuliers
Fondé en 2006 par Jake Dorsey qui en est le président du conseil, Twitter vient de franchir un grand pas. Rappelons que la plupart de ses revenus proviennent de la publicité sur la plateforme.
Twitter devrait faire jeu égal ou mieux avec le géant de l’internet Google, qui avait récolté 1,92 milliard de dollars en août 2004 selon des données du cabinet de recherche Dealogic.