En réunion à Dakar, du 27 au 30 août 2012, la Confédération internationale des sociétés d’auteurs et compositeurs (CISAC) a décidé de la mise en place d’une base de données pour faciliter la protection des droits intellectuels des artistes africains.
Le projet de mise en place d’une base de données commune pour l’Afrique a été émis par les auteurs et les compositeurs et l’un des objectifs visés est de faciliter aux artistes l’accès aux données protégées. Un autre objectif de cette base de données est aussi de permettre une meilleure collecte des redevances dues aux artistes pour une redistribution plus efficace.
La rencontre, qui se tient chaque année, a vu la participation de représentants de la CISAC, des sociétés d’auteurs africains membres de la CISAC, du Réseau ouest-africain des sociétés de gestion collective de droit d’auteur et de droits voisins et de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI).
Directeur général de la CISAC, Olivier Hinnewinkel a souligné que le marché africain est classé troisième sur le plan international, après ceux de la Chine et de l’Inde. « C’est une opportunité pour les Africains de faire une avancée et de pouvoir faire un travail commun. L’artiste doit être rémunéré à sa juste valeur, l’auteur d’une œuvre d’art doit se retrouver dans une situation acceptable pour avoir une rémunération », a-t-il déclaré.