Les données satellites sont sous-utilisées dans la prise de décision pour lutter contre le dérèglement du climat. C’est le constat d’experts de la région Afrique du Nord et Sahélo-saharienne, des agences spatiales, des représentants d’organisations régionales, des institutions académiques et de recherche et de la société civile. Tous participent à la conférence internationale sur les changements climatiques, qui se déroule du 4 au 6 octobre 2015 à Alger.
La conférence organisée par l’Agence spatiale algérienne (ASAL), en partenariat avec le Bureau des Affaires spatiales des Nations-unies (BAS) planche sur le thème ‘les changements climatiques : une réalité à prendre en compte dans les trajectoires de développement : modélisation, outil spatial et adaptation’.
Les experts ont préconisé que face aux défis auxquels est confrontée la planète, il est plus que jamais primordial d’utiliser les données satellites afin de trouver des solutions urgentes pour lutter contre le dérèglement du climat.
Pour le directeur général de l’Agence spatiale algérienne (ASAL), Azzedine Oussedik, les Nations unies ont recensé une cinquantaine d’indicateurs liés aux changements climatiques, 26 d’entre eux sont récoltés par les satellites.
« Il faut que chaque pays maîtrise les données satellites sur son territoire tout en adhérant à une dynamique internationale. Il y a également des sous-régions qui doivent se solidariser autour de facteurs communs », préconise M. Oussedik. Il a ensuite rappelé que, c’est dans ce sens, que l’ASAL mobilise pour la sous-région Afrique du nord un satellite (Alsat 2) pour l’observation de la Terre à haute résolution.