Si vous êtes déjà passé par le Caire en Égypte, vous avez sûrement déjà remarqué les gigantesques embouteillages de la ville. Ses bouchons sont entrés dans les mœurs au point où certains se demandent si il est encore possible de les éviter.
Il y a deux ans, l’utilisation des réseaux sociaux s’est faite de plus en plus récurrente dans le pays, au point où certains ont imaginés ce servir de ce « boum » pour mettre sur pied un service d’information sur le trafic routier en ligne. C’est ainsi qu’est né le hashtag #cairotraffic sur Twitter. Sur ce fil, tout ceux qui le pouvaient à travers leurs mobiles ou internet envoyaient des statuts sur l’état des routes,accidents, embouteillages, travaux et divers incidents. La popularité de ce Hashtag a grandi au point où il devenait difficile à suivre ! Le trop plein d’informations avait eu raison de l’initiative.
Peu de temps après ce constat, deux start-ups Égyptiennes ont vu le jour, proposant d’offrir un service communautaire, où il sera possible de partager et d’être informé sur la situation du trafic routier au Caire et à Alexandrie. Parmi elles, Wasalny, qui propose une utilisation de son service sur leweb et via des applications mobiles pour BlackBerry, iPhone, Android et Nokia. Cette start-up ne s’est pas arrêtée au fonctionnement classique du service sur le domaine, mais l’a agrémenté d’informations comme l’estimation du temps de trajet entre deux points, plus de détails sur les trajets, la possibilité de ciblé une route à suivre en particulier, la gestion des alertes en cas de soucis et récemment la possibilité de se voir proposer automatiquement les routes les plus adaptées en fonction des incidents sur le trajet. Ce système est possible grâce au commentaires des membres ainsi que les temps de trajets estimés.
Pour l’instant, ces services sont totalement gratuit, mais il n’est pas exclu que Wasalny propose sous peu une version Premium de ses services, qui permettra aux abonnés (payant) de bénéficier d’un package de services sur mesure et de qualité garantie.
Le succès de cette start-up africaine résulte directement d’un besoin criard. Il aura suffit à ses créateurs d’observer la société et d’apporter une solution technologique adéquate à ce besoin. L’Afrique regorge de ce type de besoin, il revient juste à des entrepreneurs à l’œil aiguisé d’en profiter et par la même, de faire profiter la population. N’est pas ça le « social business » ?
Lu sur http://djiathink.com