L’association panafricaine Afric’innov a organisé pour la première fois à Dakar un atelier de deux jours avec plus de cent Structures d’Accompagnement à l’Entrepreneuriat Innovant (SAEI) venus de différents pays dont la Togo, la République de Guinée, le Benin entre autres. Sous le thème « entrepreneuriat et développement : quels rôles pour les hubs d’innovation ? Plusieurs partenaires dont l’Agence Française de Développement (AFD), la délégation à l’entrepreneuriat rapide (DER), Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) sont revenus sur l’importance de travailler ensemble pour développer l’entrepreneuriat en Afrique.
Le choix de Dakar pour l’organisation de cette première édition s’explique par le fait que le pays est une plaque incontournable de l’entrepreneuriat et de l’innovation en Afrique francophone.
D’ailleurs le Directeur de la promotion de l’entrepreneuriat Rapide à la DER Momodou Ndiaye n’a pas manqué de donner l’exemple du Sénégal en parlant des progrès de son pays dans la régulation de ce secteur avec la mise en place de la loi startup act.
Cette dernière consiste à faire une exonération d’impôts pendant trois ans sur les sociétés (IMF) et de cotisations liées à la Contribution forfaitaire à la charge des employeurs (CFCE) à compter de la date de création de l’entreprise. Cet atelier a aussi été l’occasion pour le Directeur de parler du projet de construction d’un centre de 2500m2 qui va permettre aux entrepreneurs et aux investisseurs de se retrouver pour travailler ensemble.
« Pour que les entrepreneurs puissent bien faire leur travail, il faut qu’ils puissent avoir l’accompagnement et le soutien nécessaires. C’est ce que les structures d’accompagnement font tous les jours dans la grande majorité des pays africains’’, a déclaré le Président d’Afric’innov Senam Behaton a l’ouverture de la conférence L’Afrique Innove’’, un rendez-vous annuel des acteurs de l’écosystème entrepreneurial africain.
L’organisation panafricaine veut professionnaliser les structures d’accompagnement et dispenser des formations avec un révérenciel de labélisation afin de rendre ces structures crédibles.
Au cours de l’événement, Afric’innov a mis en place le conseil consultatif qui a pour objectif de mettre en place une structure, un cadre qui va permettre aux bailleurs de savoir ce qu’ils font. L’organe sera composé de partenaires avec lesquels Afric’innov va travailler.