Le Centre du Commerce International, à travers l’initiative #FastTrackTech, a mené une enquête auprès de 58 fondateurs de startups basées dans 7 pays africains. Elle s’est déroulé le 7 avril dernier et a eu pour but de dresser une cartographie des problématiques causées par la pandémie actuelle à l’échelle régionale. Deux variables ont particulièrement été étudiées : le chiffre d’affaires et le risque de fermeture.
Comme il fallait s’y attendre, le chiffre d’affaires des startups africaines connait une baisse sensible. 30 % des entreprises enquêtées sont touchées par la situation et seulement 4,9 % ont reporté une augmentation de leurs ventes. Cependant, plus de 77 % d’entre elles n’envisagent pas de mettre la clé sous la porte. Les autres y seront malheureusement contraintes si la situation ne change pas lors de ce second semestre de 2020.
Le Covid-19 a durement affecté l’écosystème encore fragile des startups africaines. Nombreuses sont celles qui ont doivent faire face à ce qui s’apparente à un écroulement de leurs activités. Elles doivent résoudre cette liste non-exhaustive de problèmes :
- Absence des employés ;
- Clients refusant/incapables de payer leurs factures ;
- Baisse des services logistiques ;
- Fréquence des blocages administratifs ;
- Difficulté à exporter en raison de l’augmentation des contrôles/fermetures de frontières ;
- Difficulté à importer des intrants à l’étranger ;
- Difficulté d’accés aux intrants à l’échelle nationale ;
- Nouveaux problèmes d’infrastructures, par exemple liés à l’internet ou aux voies
routières ; - Hausse des ventes ;
- Limitation des services de certification.
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