Microsoft a annoncé l’ajout de 13 langues africaines à son Azure Cognitive Services Translator, permettant la traduction de textes et de documents vers et depuis ces langues au sein de la gamme de produits et de services de l’entreprise. Les nouvelles langues incluent le chiShona, le Hausa, l’Igbo, le Kinyarwanda, le Lingala, le Luganda, le Nyanja, le Rundi, le Sesotho (Sotho du Sud), le Sesotho sa Leboa (Sotho du Nord), le Setswana (Tswana), le Xhosa et le Yoruba. Cela porte le nombre total de langues prises en charge à 124, bénéficiant à des millions de personnes en Afrique et dans le monde entier. Cette initiative s’inscrit dans la stratégie de Microsoft visant à construire des produits et services cognitifs qui améliorent l’accessibilité et l’engagement local.
Les nouvelles langues peuvent être utilisées dans Microsoft 365 pour traduire des textes et des documents, le navigateur Microsoft Edge et le moteur de recherche Bing pour traduire des pages Web entières, SwiftKey pour traduire des messages, LinkedIn pour traduire du contenu soumis par les utilisateurs, et l’application Translator pour des conversations multilingues en déplacement. De plus, la fonction de traduction de documents de Translator peut traduire des documents entiers, ou des volumes de documents, dans une variété de formats de fichiers tout en préservant leur formatage d’origine.
Selon Lillian Barnard, PDG de Microsoft Afrique du Sud, la sortie des nouvelles langues vise à briser les barrières linguistiques et à permettre à plus de personnes de se connecter entre elles et avec la technologie de manière à les autonomiser pour accomplir davantage. Microsoft a également collaboré avec les communautés linguistiques pour aider à collecter des données pour des langues spécifiques et évaluer la qualité des modèles de traduction automatique qui en résultent. Des plans sont en cours pour ajouter davantage des langues les plus parlées du continent à l’avenir.