La société de capital-risque panafricaine P1 Ventures a atteint le premier closing de son deuxième fonds, en sécurisant 25 millions de dollars auprès des plus grands conglomérats industriels d’Afrique, de sociétés privées, de fonds de fonds et de partenaires généraux de fonds mondiaux basés aux États-Unis et en Europe. La société s’attend à réaliser un closing final d’ici le début de l’année prochaine.
Fondée en 2020, P1 Ventures s’est initialement concentrée sur des secteurs tels que le commerce électronique, la fintech, l’assurtech, la santé technologique et les logiciels en tant que service (SaaS) dans son premier fonds. Cependant, le deuxième fonds, son premier fonds institutionnel, élargit son champ d’action pour inclure l’IA. Un de ses investissements en IA concerne la start-up zambienne Nkoloso.ai, qui utilise des images satellites et l’IA pour gérer les terres agricoles.
P1 Ventures considère l’IA comme la prochaine opportunité significative de saut en avant pour l’Afrique, en particulier dans des secteurs tels que la distribution, les soins de santé et l’économie créative. La société estime que l’IA a le potentiel de transformer ces industries et de créer des produits à portée mondiale.
La société de capital-risque adopte une approche contraire en Afrique, en investissant dans des start-ups et des marchés souvent négligés par d’autres. Elle s’intéresse particulièrement à soutenir les outsiders et à investir dans des secteurs et des régions où peu d’autres s’aventurent. Parmi les investissements notables de son premier fonds figurent Yassir, une start-up de mobilité en Algérie ; Chari, une plateforme de commerce électronique B2B au Maroc ; et Djamo, une start-up de paiements en Côte d’Ivoire. Ces start-ups sont devenues parmi les mieux financées de leurs pays respectifs.
P1 Ventures se caractérise comme étant multi-étapes, participant occasionnellement aux investissements de série A et B. Son bilan institutionnel et sa participation active pour aider les entreprises de son portefeuille à obtenir un financement de suivi, à attirer des talents et à élaborer des stratégies d’expansion ont contribué à son succès dans le paysage du capital-risque en Afrique.