Après qu’un avis de suspension soutenu par les syndicats ait été émis à son encontre au Cameroun, Yango s’est empressé de conclure un accord avec l’association des syndicats de transporteurs pour faire lever la suspension. L’accord a été signé le 15 février par Enangue Holding, qui gère la flotte de véhicules immatriculés sur la plateforme russe au Cameroun. Il aura une durée de cinq ans renouvelables.
Le partenariat vise à « moderniser et mieux sécuriser les transports urbains via la plateforme Yango ». En contrepartie, les syndicats de chauffeurs se sont engagés à « se rendre disponibles pour un accompagnement organisationnel et opérationnel » et « à accompagner l’implantation de Yango au Cameroun ».
Les parties ont également décidé de « collaborer pour renouveler progressivement la flotte ou les taxis utilisés pour le transport urbain au Cameroun » ; « obtenir des subventions du gouvernement camerounais pour la contribution à la réduction des gaz à effet de serre » ; « collaborer avec le gouvernement à la promotion du gaz naturel pour véhicules (GNV) ».
Cet accord est considéré comme une victoire pour Yango. Avant que la suspension ne soit prononcée, des syndicalistes ont rencontré le gouvernement pour discuter de l’augmentation des prix du carburant à la pompe et ont demandé la suspension des activités de Yango. Depuis longtemps, les taximen accusent Yango de mener une « concurrence déloyale ».