Yassir, le « Uber algérien » s’installe au Sénégal et promet de créer 1000 emplois directs. C’est dans une conférence de presse que son fondateur et président-directeur général, Nouridine Tayebi a parlé des emplois directs qui vont revenir à des ingénieurs informaticiens locaux, à des spécialistes du marketing et de la finance, tandis que les emplois indirects iront à des chauffeurs, à des livreurs et à d’autres métiers.
L’application Yassir est lancée à Alger en septembre 2017 par YA Technologies, sur Android et IOS pour mettre en relation chauffeurs et passagers. Depuis, le nombre de courses croît de 20 % par semaine, selon l’entreprise, plus de 5 000 chauffeurs potentiels l’ont téléchargée et plus de 2 000 l’ont activée au siège de la société, où des conseils leur ont été prodigués sur son fonctionnement et sur la qualité de service attendue.
Yassir est un service de transport innovant qu’on peut utiliser avec son smartphone n’importe où et n’importe quand. Il permet à chacun de réserver un chauffeur et de se déplacer en toute sécurité.au Maroc, en Tunisie mais aussi en France et au Canada.
Ayant créé plus de 50 000 emplois au Maroc, en Tunisie, en Algérie la startup veut se déployer sur l’ensemble du continent. Le Sénégal est le premier pays en Afrique de l’Ouest où l’entreprise s’installe. « Nous voulons dupliquer ce modèle au Sénégal. Notre mission, c’est de recruter des talents techniques locaux, dans tous les pays où nous exerçons », a ajouté le fondateur et président-directeur général de la startup.
Noureddine est diplômé de l’Université de Stanford avec un doctorat en génie électrique. Il a travaillé pour Intel en tant qu’ingénieur de recherche et chef d’équipe avant de lancer « InSense », sa première entreprise entrepreneuriale dans la Silicon Valley.