Le Secrétaire exécutif du Rassemblement des entreprises du secteur des technologies, de l’information et de la communication (Restic) exprime ses inquiétudes quant à l’attribution exclusive de la licence 5G à la Sonatel au Sénégal. Il soulève le risque d’un « monopole de fait » accordé à l’opérateur historique, ce qui pourrait avoir des répercussions sur l’offre de services et les tarifs pour les utilisateurs. Il pointe également l’importance de maintenir un équilibre sur le marché des télécommunications, qui avait jusqu’à présent bénéficié d’une certaine concurrence entre les opérateurs.
Le Secrétaire exécutif du Restic estime qu’il est difficile d’évaluer les capacités financières des autres opérateurs (Free et Expresso) pour la licence 5G sans accéder à leurs résultats financiers. Toutefois, il encourage ces opérateurs à investir suffisamment pour proposer des services compétitifs à leurs clients, tout en préservant la position du Sénégal en tant que marché majeur en Afrique.
Concernant la durée d’exploitation de la 5G, le Restic soutient la nécessité d’accorder suffisamment de temps aux opérateurs pour amortir les coûts élevés de déploiement et réaliser des bénéfices pour leurs actionnaires. Le Restic souligne également l’importance de faire de la 5G un levier pour réduire les disparités dans le déploiement du mobile sur le territoire, en veillant à une couverture équilibrée sur l’ensemble du pays, notamment dans les zones où la couverture 4G est encore insuffisante.