Selon la société de recherche indépendante Rystad Energy, basée à Oslo, l’Afrique s’est rapidement imposée comme le centre mondial de production d’hydrogène vert, une technologie énergétique qui en est à ses balbutiements, mais qui est en passe de devenir un élément clé de la transition de la planète des énergies fossiles polluantes vers une énergie à faible émission de carbone.
Grand exportateur de métaux, l’Afrique occupe depuis longtemps une position démesurée dans la poussée mondiale de décarbonisation. Ses réserves de lithium, de cobalt et de cuivre, par exemple, alimentent les batteries hautes performances qui font rouler les voitures électriques. L’année dernière, une nouvelle vague d’investisseurs internationaux a afflué en Afrique pour exploiter une autre de ses ressources sans émissions : son hydrogène vert.
Le continent est désormais le leader mondial de l’énergie hydrogène, avec même des petits pays comme la Mauritanie produisant plus que les États-Unis. Il suscite un enthousiasme important auprès des bailleurs de fonds et s’inscrit donc en tant que plaque tournante de la décarbonisation.