Un panel d’orateurs participant à la Conférence sur l’investissement Royaume-Uni-Afrique pense que les nations africaines doivent établir et/ou renforcer leurs infrastructures pour répondre à la mise en œuvre imminente de l’Accord de libre-échange continental africain. C’est notamment le cas d’Amani Abou-Zeid, commissaire aux infrastructures, à l’énergie et aux technologies de l’information et des communications de l’Union africaine.
« Pour que la zone de libre-échange africaine fonctionne efficacement, l’objectif serait [d’avoir] des infrastructures, des transports, de l’énergie et une numérisation efficaces (…) Je suis heureuse de dire qu’au moment où nous parlons, nous avons de grands programmes d’infrastructures régionales et transcontinentales, y compris les transports. Même chose pour l’énergie. En juin dernier, nous avons lancé le marché unique africain de l’électricité. Parallèlement à cela, nous avons le marché unique du transport aérien en Afrique, et au moment où je parle, 39 pays ont rejoint ce marché et nous sommes en train de créer ce nouveau marché », a-t-elle déclaré.
Plusieurs autres sommités ont pris la parole lors de l’événement telles que le directeur de la chaîne d’approvisionnement de Diageo Africa, Colin O’Brien, et le vice-président des finances d’Unilever Afrique, Mikateko Tshetshe. Ce dernier a prévenu que la version européenne de la ZLECAf a mis plus de 30 ans à s’établir et que la ZLECAf prendra tout autant de temps.