Maher Yamout, un cadre senior de la société Kaspersky, a révélé une nouvelle menace en matière de cybersécurité. Lors d’un webinaire organisée par sa compagnie, il a parlé des cyber mercenaires. Il s’agit d’un nouveau genre de cyber délinquants qui se font de plus en plus menaçants dans le monde en général et en Afrique en particulier.
Yamout a expliqué la différence entre les cybercriminels classiques et les cyber mercenaires. Les premiers volent les données de leurs cibles pour les monétiser immédiatement. Les seconds agissent typiquement pour le compte d’un tiers, lequel utilise les données volées pour améliorer son avantage concurrentiel.
En plus de la montée en puissance de ces nouveaux acteurs, l’Afrique subsaharienne constate aussi un changement dans les formes de délits commis en la matière. Les cybercriminels se sont adaptés aux conséquences du Covid-19. Yamout a fait savoir que dans des pays comme le Kenya, le Nigeria et l’Afrique du Sud, la stratégie souvent utilisée se déclinait comme suit :
Cibler un secteur comme celui de l’éducation, la santé ou même l’armée, le compromettre et, partant de là, cibler un autre. « Donc, certaines fois, vous êtes la victime, et d’autres fois vous êtes la cible » a déclaré Yamout.