Le gouvernement algérien a récemment donné le feu vert à la société technologique chinoise Huawei pour la construction d’un nouveau centre de données. Cette décision s’inscrit dans le cadre des ambitions de l’Algérie en matière de transformation numérique et de développement de son infrastructure numérique. En 2021, le pays disposait de trois centres de données de colocation, et en février dernier, Algérie Télécom a ajouté un nouvel établissement à Constantine.
Ce projet de construction du centre de données fait partie intégrante de l’initiative de numérisation à grande échelle du gouvernement, visant à éliminer la bureaucratie entravant les projets, à promouvoir la transparence dans la gestion publique et à cerner précisément les besoins du pays dans tous les secteurs. L’objectif global est de développer une « société de l’information » en investissant dans les infrastructures, les moyens de télécommunications et l’utilisation des technologies de l’information et de la communication (TIC).
Cette démarche intervient alors que l’Algérie, tout comme de nombreux pays africains, est confrontée à une pénurie de capacités en matière de centres de données, tandis que les entreprises et les institutions locales manifestent une demande croissante en services numériques et en connectivité haut débit. Le gouvernement avait annoncé son intention de construire un centre de données de classe internationale en octobre 2017, dans le but de renforcer l’infrastructure numérique du pays et de répondre aux besoins croissants en matière de données et de services numériques.