Lors de la conférence Cybertech Africa qui s’est tenue à Kigali, les délégués ont appelé les pays africains à développer une infrastructure numérique robuste et sécurisée pour lutter contre la cybercriminalité et les attaques connexes. La conférence a réuni plus de 1 500 participants, dont des responsables gouvernementaux, des représentants de l’ONU et des experts en cybersécurité d’Afrique et d’ailleurs. Paula Ingabire, ministre rwandaise des TIC et de l’innovation, a souligné la nécessité d’adopter des approches collaboratives en matière de gouvernance cybernétique et a exhorté les nations africaines à partager leurs expériences et leurs informations pour protéger l’avenir numérique commun du continent.
Lacina Kone, PDG de Smart Africa, a mis en avant l’importance de mesures globales de cybersécurité pour protéger les citoyens et favoriser la croissance économique en Afrique. Il a mentionné la création d’un centre d’innovation en cybersécurité à Abidjan, en Côte d’Ivoire, ainsi que des projets de création de centres similaires dans d’autres régions du continent pour former de jeunes individus à la cybersécurité.
La conférence a abordé différents sujets, dont les fintech, l’Internet des objets (IoT), l’intelligence artificielle, les infrastructures critiques et les villes intelligentes. Son objectif était de sensibiliser à la cybersécurité et de favoriser la collaboration entre les nations et les organisations africaines afin de faire face à l’évolution du paysage des menaces cybernétiques. L’événement, organisé en partenariat avec l’Autorité nationale de cybersécurité du Rwanda, le Bureau des congrès du Rwanda et Smart Africa, a également présenté une exposition mettant en valeur des entreprises innovantes en cybersécurité, encourageant ainsi la participation à cet écosystème innovant en plein essor.