Un rapport récent de KnowBe4, basé sur une enquête auprès de 800 personnes en Afrique du Sud, au Kenya, au Ghana, au Nigeria, au Maroc, en Égypte, à Maurice et au Botswana, révèle des tendances inquiétantes en matière d’arnaques en ligne sur le continent africain. Les résultats montrent que près de la moitié des personnes interrogées ont été victimes d’arnaques en ligne, subissant des pertes financières et la compromission de leurs données personnelles. De plus, il a été constaté que 43 % des victimes étaient distraites et multitâches au moment de tomber dans le piège de l’arnaque.
Les arnaques financières étaient les plus courantes, touchant environ 50 % des personnes interrogées. D’autres types d’arnaques comprenaient les faux investissements, les cryptomonnaies et les NFT, l’usurpation de l’identité de marque, le vol d’informations, les achats en ligne, les fausses offres d’emploi, l’escroquerie nigériane classique, l’usurpation de l’identité d’un membre de la famille ou d’un ami, l’usurpation de l’identité des forces de l’ordre, la fraude fiscale, la fraude aux vacances, la fraude amoureuse et la fraude à la loterie.
Les moyens de contact préférés des escrocs étaient les courriels (24 %), les réseaux sociaux (19 %), WhatsApp (10 %) et d’autres services de messagerie comme Telegram (8 %). Les escrocs ont utilisé des techniques d’ingénierie sociale pour gagner la confiance de leurs victimes, en créant des sites web qui semblaient légitimes et en envoyant des messages émotionnels.
Les conséquences émotionnelles des arnaques en ligne ont été significatives, avec des victimes ressentant de la gêne, de la colère, de la naïveté, de la perte de confiance, de la honte, du traumatisme, de la vulnérabilité, de l’impuissance, de l’anxiété, de la culpabilité et de la peur. Les conséquences psychologiques ont souvent duré plus longtemps que les pertes financières.
Ce rapport souligne la nécessité d’une formation continue pour sensibiliser les individus aux risques des arnaques en ligne et de la nécessité de rester vigilants face à ces menaces croissantes.
Vous pouvez accéder au rapport complet en suivant ce lien : Lien vers le rapport complet.