Le gouvernement du Cameroun a lancé un système de visa électronique (eVisa) alors que le pays se concentre de plus en plus sur la transformation numérique. Le système eVisa, qui sera disponible à partir du 30 avril, est accessible via www.evisacam.cm et exigera que toutes les demandes de visas d’entrée soient faites en ligne. Les demandeurs passeront par quatre étapes, en commençant par la préinscription en ligne via le site Web dédié. Ils seront ensuite invités à procéder au paiement en ligne des frais requis, en choisissant parmi une gamme d’options de paiement telles que Mastercard, Visa, PayPal, MTN Mobile Money, Orange Money, Moov, Wave, Safaricom, Airtel, Vodacom et Africell.
Selon le ministre des Relations Extérieures, Lejeune Mbella Mbella, les demandeurs dans des endroits non couverts par les missions diplomatiques du Cameroun ou éloignés de l’une d’elles se verront délivrer une autorisation d’émission de visa en ligne et un code QR, qu’ils pourront utiliser pour obtenir un autocollant de visa apposé sur leur passeport au poste frontière d’entrée dans le pays. Pendant ce temps, les demandeurs résidant dans des villes avec une mission diplomatique seront invités à s’inscrire pour une prise d’empreintes biométriques, après quoi ils obtiendront l’autocollant de visa. Le système, qui est déployé en partenariat avec le fournisseur de solutions de sécurité et biométriques ivoirien Impact Palmarès R&D SAS, aidera à rendre le Cameroun plus attractif en tant que destination et à aligner son système consulaire sur les normes internationales, a déclaré Mbella Mbella.
Impact Palmarès R&D SAS a été chargée de développer le portail en ligne pour la demande, le traitement et la délivrance de visas électroniques. La société est également chargée d’installer des équipements biométriques dans les missions diplomatiques et les postes consulaires du Cameroun pour l’impression de visas biométriques sur des autocollants sécurisés, ainsi que l’installation de systèmes d’authentification de visas aux points d’entrée au Cameroun.
