La société de télécommunications publique Cameroon Telecommunications (Camtel) a cité le vandalisme comme raison d’une récente panne de fibre optique sur la section terrestre du câble de télécommunications de l’Atlantique Sud n ° 3 (SAT-3). L’incident a perturbé le réseau de Camtel et a également eu un impact sur la prestation de services des MNO tiers.
Un communiqué publié par Camtel se lit comme suit : « Nos équipes se sont immédiatement mobilisées et ont rapidement réussi à contrôler l’impact de ce nouvel acte de vandalisme, sur la base d’enquêtes menées sur le terrain. Camtel est plus que jamais déterminé à offrir à tous ses clients la meilleure qualité de service possible. »
Le directeur général de Camtel, Judith Yah Sunday, s’est plaint dans le passé que l’infrastructure du réseau de l’entreprise avait été la cible de vandales et que ce crime sapait considérablement les énormes investissements réalisés par le gouvernement du Cameroun. Yah Sunday a appelé le public à l’aide pour lutter contre la menace et aider à préserver l’infrastructure de télécommunications du Cameroun.
MTN Cameroun, Orange Cameroun et Nexttel ont déjà signalé la destruction de leurs infrastructures, notamment des antennes et des sites de transmission, dans certaines parties du pays, en particulier dans les régions anglophones agitées.
L’organisation patronale du Cameroun (GICAM) a déclaré qu’en plus de la destruction systématique d’infrastructures d’une valeur de centaines de millions de francs CFA, les opérateurs de télécommunications ont connu « une baisse géométrique du chiffre d’affaires avant impôt depuis 2016 » lorsque le conflit a éclaté.
