Le Centre du commerce international a publié un rapport qui analyse les opportunités offertes par l’Afrique aux marketplaces intégrées en ligne. Celui-ci montre que les restrictions liées au Covid-19 ont suscité une augmentation des usages numériques dans le commerce. Il insiste donc sur le « vaste potentiel inexploité » des places de marché en Afrique.
Intitulé « Business and Policy Insights: Mapping e-Marketplaces in Africa » (Cartographie des marchés électroniques en Afrique), le document indique que l’Afrique enregistre un total de 631 places de marchés en ligne. Ces dernières ont été visitées 2,2 milliards de fois en 2019. Soit un trafic inférieur à 10 % de celui du site Amazon.com. De plus, seulement dix pays sur les 54 que comptent le continent sont responsables de 94 % de son trafic. L’Afrique du Sud, l’Egypte, le Nigeria, l’Algérie et le Kenya représentent 78 % du total.
Le rapport fait savoir que le principal défi pour accéder à un marché est qu’il n’est souvent disponible que pour les vendeurs dans certains endroits. Les sites e-commerce les plus grands et les plus actifs ne sont généralement présents que dans les économies les plus avancées et les plus importantes, plutôt que d’être largement disponibles. Le rapport constate, par exemple, que seuls trois des dix marketplaces internationales analysés sont ouvertes aux vendeurs de plus de 50 pays africains.