La République du Congo a récemment franchi une étape majeure dans le renforcement de ses infrastructures de communication en se connectant à son deuxième câble sous-marin à fibre optique. Jusqu’à présent, le pays dépendait principalement du câble sous-marin international WACS, qui a été mis en service en 2011. Cependant, les pannes fréquentes sur cette infrastructure ont souvent provoqué des perturbations dans les services Internet du pays.
Le nouveau câble, nommé 2Africa et dirigé par le consortium éponyme dirigé par la société américaine Meta, a atterri sur les côtes congolaises le 17 août. L’opérateur de télécommunications Airtel Congo a joué un rôle clé dans cette nouvelle connexion, ayant construit une nouvelle station modulaire d’atterrissement à Pointe-Noire pour accueillir l’infrastructure du câble 2Africa. Cette initiative marque un pas en avant significatif pour le Congo en termes de renforcement de ses capacités de haut débit.
Le câble 2Africa sera en mesure de réduire les coûts des services Internet dans le pays et d’étendre la portée de ces services à un plus grand nombre de citoyens. Le pays compte actuellement environ 3,05 millions d’internautes, ce qui représente un taux de pénétration d’Internet de 54 % selon les dernières statistiques du régulateur. La diversification des câbles sous-marins devrait également contribuer à une meilleure stabilité des services Internet en réduisant les risques de perturbations dues à des pannes.