Depuis l’approbation de l’utilisation des bracelets électroniques comme alternative à la prison au Sénégal, une controverse a éclaté autour de son acquisition. Les révélations ont mis en lumière une importante surfacturation sur le prix des bracelets électroniques, qui aurait coûté plus de 3 milliards de francs CFA. Le journaliste Adama Gaye a accusé l’ancien ministre de la Justice Malick Sall d’avoir couvert l’affaire avec Aïssata Tall pour vider les caisses publiques au profit de la société CCDOC, où ils ont des intérêts avec le beau-fils de la transhumante de Podor. Cette affaire soulève des interrogations quant à la transparence de l’ensemble du processus.
Bien que le Sénégal dispose déjà de 1 000 bracelets électroniques et ait commandé 1 000 autres, l’opinion publique reste divisée sur leur utilisation en tant qu’alternative à la prison. Les questions liées à la surfacturation des coûts des bracelets électroniques ajoutent une nouvelle couche de complexité à cette controverse. Pour rétablir la confiance du public dans le processus, il est crucial que les autorités prennent des mesures pour faire la lumière sur cette affaire.
Cette controverse intervient alors que le Sénégal est confronté à des défis importants en matière de justice et de droits de l’homme. Dans ce contexte, il est d’autant plus important que les autorités prennent des mesures pour garantir la transparence et l’intégrité dans toutes les procédures liées aux bracelets électroniques et à l’ensemble du système judiciaire.