La Convention de Malabo sur la cybersécurité, adoptée par l’Union africaine en 2014, est entrée en vigueur en Afrique, marquant un jalon significatif dans la lutte contre les problèmes de cybersécurité et de protection des données sur le continent.
Cette convention vise à établir un cadre juridique complet pour réglementer divers aspects de la cybersécurité et de la protection des données en Afrique. Les États membres de l’Union africaine qui ratifient cette convention s’engagent à mettre en place des mécanismes pour lutter contre la cybercriminalité, protéger les données personnelles des citoyens et promouvoir un environnement numérique sécurisé. Elle encourage également les États à élaborer des lois nationales conformes aux normes et principes énoncés dans la convention.
Cependant, malgré les avantages évidents de cette convention, seulement 15 pays sur les 55 États membres de l’Union africaine l’ont ratifiée jusqu’à présent. Des pays leaders en matière de cybersécurité en Afrique, comme l’Égypte, l’Algérie, le Nigeria, l’Afrique du Sud, le Kenya, le Maroc et l’Éthiopie, n’ont pas encore adhéré à cette convention.
La ratification de la Convention de Malabo par de plus en plus de pays en Afrique est un pas en avant pour renforcer la confiance des utilisateurs dans l’environnement numérique, en garantissant la protection de leurs données personnelles et en luttant contre les activités criminelles en ligne. Cependant, des efforts de sensibilisation et d’engagement continus en matière de cybersécurité sont nécessaires pour encourager davantage d’États à ratifier cette convention et renforcer la sécurité en ligne sur le continent.