Le ministre égyptien de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Khaled Abdel-Ghaffar, a souligné la nécessité de mettre à la disposition du public les résultats du projet de satellite de développement africain. Celui-ci a été mis en place pour mesurer les répercussions du changement climatique, lors de la Conférence des Parties des Nations Unies (COP27) que l’Égypte accueillera en novembre.
Abdel-Ghaffar a fait ces remarques lors d’une réunion organisée dimanche par l’Agence d’État égyptienne (EgSA) basée au Caire pour discuter des mécanismes du projet. Le rassemblement a réuni des chefs et des délégations d’agences spatiales nationales du Kenya, de l’Ouganda, du Nigeria, du Ghana et du Soudan – les cinq pays participant au projet avec l’Egypte.
L’Égypte a annoncé la mise en place du projet lors de la septième Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD7) qui s’est tenue à Yokohama au Japon en août 2019. Le projet vise à rassembler les pays africains pour développer un système spatial capable de surveiller le changement climatique.