Restreindre l’accès à Internet dans le pays, telle est la solution que le gouvernement algérien a trouvé pour éviter la tricherie lors des épreuves du baccalauréat 2020. Cinq jours pendant lesquels le marché qui gravite autour de cette technologie à perdu beaucoup d’argent. Une perte estimée à 388 millions de dollars.
La mesure gouvernementale a été appliquée du 13 au 17 septembre. Elle a été prise sur la base des tricheries massives constatées lors des éditions passées de l’examen. Efficace du point de vue des autorités, elle a créé beaucoup de mécontentement auprès des consommateurs. Nombreux sont ceux qui ont dénoncé une atteinte à leur liberté de communiquer. Des activités économiques ont indéniablement été ralenties.
Parmi les plus touchés, on compte clairement les fournisseurs d’accès Internet et les autres acteurs du secteur des TIC. La perte financière enregistrée s’élève à hauteur de 50 milliards de dinars (388 millions $). C’est en tout cas l’avis de Younes Grar, le PDG de la société Gecos.
Plusieurs voix se sont fait entendre pour demander au gouvernement de choisir d’autres solutions. Installer les brouilleurs dans les salles d’examen ou interdire leur accès avec des téléphonies mobiles.