L’entreprise américaine ne veut pas que sa plateforme éponyme puisse servir à influencer l’élection présidentielle. C’est pourquoi, elle a pris des mesures de contrôle concernant la publicité à caractère politique et les publications du même genre. Le but est de garantir la bonne santé de la démocratie depuis le réseau social.
Les dispositions ont trait à tous les services phares de la société (Facebook, Instagram, Messenger et WhatsApp). Les quatre plateformes n’acceptent aucune forme de désinformation et luttent activement pour la détecter et la supprimer. Concrètement, aucun contenu de nature à empêcher les citoyens de prendre part aux premiers et deuxièmes tours du scrutin (voter) n’est toléré. Ce peut être, par exemple, de fausses dates, lieux, horaires ou encore modes de scrutin.
« Pour les allégations abusives qui ne vont pas à l’encontre de nos Standards de la Communauté, nous coopérons avec plus de 70 organisations indépendantes pour la vérification de faits à travers le monde, y compris deux en Guinée, qui analysent et évaluent la pertinence des contenus partagés sur Facebook et Instagram », complète le réseau social. Concernant la publicité politique, une mention « financée par » indique clairement aux utilisateurs qui a payé pour les publicités », a déclaré Facebook.
A noter que le premier tour du scrutin s’est passé sans accroc selon plusieurs observateurs. Une situation sans doute favorisée par tout ce qui a été évoqué plus haut.