Malgré les défis associés à la pandémie, l’écosystème des développeurs africains est en plein essor. C’est selon le rapport 2021 sur l’écosystème des développeurs africains de Google publié hier. L’étude a été menée dans 16 pays d’Afrique subsaharienne par le biais d’enquêtes de terrain et d’analyses auprès de développeurs de logiciels ainsi que d’entretiens avec des experts locaux.
Google a également annoncé son intention de former environ 100 000 développeurs de logiciels africains cette année. Selon Google, la demande de développeurs africains a atteint un niveau record en 2021 dans le contexte de la crise économique mondiale et de l’impact de la pandémie. Avec une utilisation accrue d’Internet (+22 %) parmi les petites et moyennes entreprises du continent, le besoin de services de développement Web a également augmenté.
Ce, parallèlement à une demande accrue de travail de développement à distance (38 % des développeurs africains travaillent pour au moins une entreprise basée à l’extérieur du continent). « Chez Google, nous avons l’intention d’intensifier la formation et le soutien de cette communauté en comblant le fossé existant entre les compétences des développeurs et en concentrant nos efforts sur le perfectionnement des femmes développeurs qui sont confrontées à des défis pointus », a partagé Nitin Gajria, directeur général de Google en Afrique.