Il y a peu, le géant technologique américain a lancé « Chromecast with Google TV ». Il s’agit d’une plateforme-matériel conçue pour diffuser du contenu provenant de services de streaming de premier plan tels que Disney+ et le très populaire Netflix. Google a dévoilé un appareil doté d’une télécommande que les Américains pourront acquérir au prix de 49,99 dollars. La compagnie a aussi annoncé qu’il sera mis à disposition aux consommateurs d’autres pays d’ici la fin de l’année 2020.
Bien qu’en pleine croissance, le marché africain dispose de peu de chances de voir apparaître ce nouveau produit d’ici la fin de l’année. En effet, sur le plan technologique, ce sont les solutions mobiles qui ont pignon sur rue sur le continent. C’est d’ailleurs ce qui a poussé Netflix à débuter l’expérimentation d’une nouvelle offre du genre. Celle-ci se veut aussi moins chère que ses offres classiques, ce qui mène au second problème de l’hardware de Google.
Il a un prix très élevé, qui demande un sacrifice financier intenable à l’Africain ordinaire. Au Nigeria par exemple, les gens vivent avec moins de deux dollars par jour, soit environ 60 dollars le mois. De plus, vu qu’il ne s’agit pas d’un produit-logiciel, il n’est pas à exclure que son prix doive être augmenté pour couvrir d’hypothétiques coûts d’acheminement supplémentaire.
La « Chromecast with Google TV » a donc peut de chances d’être lancée en Afrique dans un délai aussi court, même si les CSP+ du continent ne seraient pas contre les avantages qu’elle offre : suggestions de visionnage organisées selon les goûts du consommateur, liste « à regarder plus tard », connexion à l’ordinateur et au téléphone, accès à des milliers d’applications et à 400 000 films et émissions, Google Assistant, etc.