Le gouvernement espagnol a rejeté les accusations d’utilisation du logiciel espion Pegasus par le Maroc ou tout autre pays, selon l’agence de presse espagnole EFE. Des sources gouvernementales ont qualifié les allégations contre le Maroc, y compris l’espionnage de membres du gouvernement espagnol, de « pures spéculations » sans « aucune base ».
L’expert américain en cybersécurité Jonathan Scott a critiqué la méthodologie et la rigueur scientifique de Citizen Lab, Amnesty International et Forbidden Stories dans leur approche du logiciel espion Pegasus. Dans un rapport intitulé « Disculper le Maroc – Réfuter le logiciel espion », Scott avait rejeté les accusations de Citizen Lab comme « totalement infondées ».
L’avocat américain du barreau de New York, Tor Ekeland, avait déclaré que les preuves de Citizen Lab étaient « inadmissibles » dans une cour fédérale américaine en raison de l’absence du principe de reproductibilité, qui est un test clé de la preuve scientifique. Michael Hassard, un avocat canadien basé à New York, a également noté que les méthodes scientifiques d’analyse des preuves de cybersécurité sont encore relativement nouvelles et loin d’être infaillibles.