La GSMA et la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) exhortent les pays d’Afrique Centrale à mettre en œuvre des politiques qui renforceront leur infrastructure numérique. Elles ont publié un rapport à ce sujet qui porte sur 11 pays de cette sous-région. Il s’agit l’Angola, du Burundi, du Cameroun, de la République centrafricaine, du Tchad, du Congo, de la République démocratique du Congo, de la Guinée équatoriale, du Gabon, du Rwanda et de Sao Tomé-et-Principe.
Les deux organisations ont noté que la technologie mobile stimule le commerce électronique et l’inclusion financière, de sorte que ces pays doivent donner la priorité à l’accès à l’Internet mobile s’ils veulent que leurs citoyens puissent participer. Cependant, comme l’a fait remarqué la GSMA, la tendance dans la zone n’est pas réjouissante.
Les 11 nations prennent du retard en matière de transformation numérique et investissent moins dans les compétences et les infrastructures numériques que les autres pays du monde. En effet, elles apparaissent dans le tiers inférieur d’un « UN E-commerce index » couvrant 152 pays. Inverser cette tendance va nécessiter une collaboration entre gouvernements et opérateurs télécoms pour connecter leurs citoyens à l’économie numérique.
La GSMA et la CEA estiment que les places de marché en ligne créeront 3 millions d’emplois dans la région d’ici 2025, tandis que les paiements numériques continuent de stimuler l’activité de commerce électronique de manière plus générale. Les gouvernements peuvent accélérer ce processus avec des politiques qui encouragent le développement mobile, augmentent l’inclusion numérique et encouragent la collaboration entre les différentes parties prenantes du secteur.
