Le 28 mars 2022, le Groupe Huawei présentait son rapport annuel 2021, celui-ci faisant état d’un chiffre d’affaires solide, malgré un contexte mondial perturbé par la pandémie de la Covid-19 depuis deux ans. A cela se sont ajoutées les sanctions américaines, qui n’ont pas pour autant empêché l’équipementier chinois de maintenir ses activités et d’en développer de nouvelles, de renforcer les partenariats existants avec ses clients et opérateurs et d’en nouer des nouveaux. La publication du rapport annuel a également été l’occasion pour le Groupe de réitérer ses engagements sur le continent africain pour l’année 2022.
Soutenir la quatrième révolution industrielle en Afrique
La crise de la Covid-19 a accéléré la révolution numérique du continent, permettant à celui-ci d’emprunter peu à peu le chemin de la quatrième révolution industrielle. Cependant, la transformation 4.0 de l’industrie suppose des investissements conséquents dans les infrastructures afin de construire une Afrique connectée et désenclavée. En effet, en décembre 2021, 18% de la population africaine n’avait aucune couverture de réseau mobile contre 5% à l’échelle du monde[1]. Le défi de la connectivité apparaît comme une véritable problématique qu’il est urgent de résoudre, notamment dans les zones rurales, où le réseau Internet y fait grandement défaut. La faiblesse, voire l’instabilité de l’électrification, la difficile transmission et le coût élevé des investissements pour les opérateurs en sont les principales causes. Huawei fait du désenclavement des territoires l’un des piliers de sa stratégie sur le continent et a renouvelé pour 2022 son engagement en faveur d’une Afrique pleinement connectée, à même de prendre le chemin de l’industrie 4.0. Le Groupe a ainsi développé un certain nombre de projets en Afrique tels que RuralStar. Déployé dans 17 pays africains, il vise à mettre en œuvre une forme « d’autoroute réseau » au profit des zones reculées afin que les habitants de ces dernières puissent avoir accès à la connexion. L’initiative TECH4ALL s’inscrit dans la même optique. Cette initiative également développée par Huawei vise à promouvoir l’inclusion numérique, en aidant notamment les populations les plus marginalisées à accéder aux nouvelles technologies.
La quatrième révolution industrielle se présente ainsi comme une belle opportunité d’intégration des populations au marché du travail sur le continent. L’Afrique regorge d’un vivier de talents, qui ne cesse de s’accroître – le continent devant doubler sa population d’ici 2050, passant ainsi à près de 2,4 milliards d’habitants, dont la moitié aurait moins de 25 ans[2], et qui ont soif d’opportunités. Leur potentiel se doit donc d’être pleinement développé afin que ces nouvelles générations puissent prendre en main le futur numérique du continent. L’éducation et la formation constituent ainsi le deuxième engagement de Huawei en Afrique, le Groupe étant convaincu que la révolution numérique en cours ne pourra pleinement advenir sans la construction d’un écosystème TIC performant. Celui-ci est notamment rendu possible par la mise en place d’une solide formation dans les nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC). Dans les pays africains, Huawei a ainsi développé trois principaux programmes. La ICT Academy est l’un d’entre eux. Déployée dans 12 pays de la région « Northern Africa[3] », depuis 2016, 56 000 étudiants ont été formés et 16 000 ont été certifiés par Huawei. A cette première initiative s’ajoutent la ICT Competition, qui a bénéficié à près de 60 000 étudiants dans 12 pays africains de la région depuis six ans ; et Seeds for the Future, qui, depuis 2014, a bénéficié à plus de 1 600 étudiants provenant de 20 pays africains de la région. Ces programmes de formation ont pour but premier de former des talents locaux, leur permettant d’être pleinement acteurs de la révolution numérique en cours. Parmi les participants aux programmes susmentionnés, beaucoup d’entre eux ont par la suite été recrutés par la firme chinoise, preuve de sa volonté d’être un acteur stratégique du développement local. Cette ambition, qui est sienne depuis des années le sera également en 2022.
De plus, il est essentiel que l’Afrique tire parti de la quatrième révolution industrielle afin de poursuivre une croissance inclusive, l’autonomisation des femmes étant cruciale dans le développement socio-économique du continent. Le droit à la connectivité est un droit essentiel et quand bien même les femmes représentent près de 60% de la population africaine, leur participation à l’économie numérique est relativement faible. Or, au regard de la part qu’elles représentent en Afrique, il apparaît essentiel de combler cette fracture. Il en va de la croissance de l’Afrique, mais surtout de l’émancipation des femmes. Leur inclusion est au cœur de la vision de Huawei et constitue son quatrième engagement pour le continent en 2022. A ce titre, la certification Top Employer remportée par le Groupe dans 19 pays africains est la preuve de cet investissement en faveur de l’inclusion et de la parité.
Enfin, à l’heure où les considérations environnementales se font de plus en plus fortes sur la scène internationale, les entreprises doivent s’engager pour un numérique vert, à même de poser les jalons d’un développement économique durable. Les innovations technologiques sont essentielles au développement du continent africain : en proposant de nouveaux modèles et modes de consommation plus durables et visant à atteindre la neutralité carbone, ces technologies sont en mesure de réduire les émissions de carbone, tout en renforçant l’accès des pays africains aux sources d’énergies propres. « Tech for a better planet », slogan de Huawei devenu promesse, souligne l’ambition d’une entreprise qui s’investit dans la promotion des énergies renouvelables et contribue à la mise en place d’une économie circulaire par le recours aux technologies numériques. Preuve de son engagement, le déploiement de la solution Rural Solar Power au Cameroun, qui a recours à l’énergie photovoltaïque afin de permettre aux populations vivant en zones rurales d’avoir accès à l’électricité et donc à la connectivité.
Renforcer la cybersécurité, une priorité pour le continent
Avec la pandémie et l’explosion de nouveaux modes de travail et de consommation, les cyberattaques se sont multipliées. Selon Interpol, – l’Organisation internationale de police criminelle -, le coût des cyberattaques sur le continent africain a été estimé à 4 milliards de dollars en 2021[4]. Si la digitalisation est un accélérateur du développement socio-économique des pays, elle constitue un facteur de risque à cause des cyberattaques, dont il est nécessaire de se protéger en amont. Très sensible aux enjeux de protection des données à caractère personnel, Huawei a renouvelé en 2022 son engagement en faveur de la cybersécurité en Afrique, travaillant ainsi avec les gouvernements, les acteurs privés et partenaires industriels. L’équipementier chinois fait de la transparence l’un de ses critères d’action et d’engagement auprès de ses partenaires. Afin que ces derniers puissent lui témoigner une pleine confiance, le Groupe ne cesse d’investir dans la R&D, – à hauteur de plus de 10% de son chiffre d’affaires annuel -, pour proposer des solutions toujours plus innovantes et sécurisées.
Ainsi, 2022 s’annonce comme une année pleine de promesses pour Huawei qui réitère à nouveau son engagement sur le continent africain à travers six piliers majeurs, à même de faire de l’Afrique l’eldorado tech demain.
[1] Falila Gbadamassi, « Ce qu’il faut savoir sur la connectivité en Afrique, qui demeure le continent le moins présent sur le web », France Info Afrique, 3 décembre 2021.
[2] « En 2050, plus de la moitié de la population africaine aura moins de 25 ans », Agence française de développement, 4 juin 2019.
[3] Cette région comprend 28 pays, la plupart étant francophones.
[4] « Les cyberattaques en Afrique ont coûté 4 milliards de dollars en 2021 », Medias24, 1er avril 2022.