Le Régulateur de l’Information (RI) a appelé à l’avancement du Réseau Africain des Commissions de l’Information (ANIC), visant à créer une plateforme d’accès à l’information sur le continent africain. Cela est apparu lors d’une récente conférence virtuelle de deux jours de l’ANIC, sur le thème « Un réseau africain pour la promotion du droit d’accès à l’information », organisée par l’IR.
La rencontre de deux jours s’est caractérisée par le renforcement de la mise en place de la structure ANIC, où elle a adopté sa charte. La charte sera le document fondateur et directeur du réseau. Il décrit comment le réseau fonctionnera afin de s’assurer que les lois de l’ATI en Afrique sont promues et respectées.
La conférence a réuni des organes de contrôle sur l’accès à l’information (ATI) du Kenya, du Soudan du Sud, des Seychelles, de l’Afrique du Sud, du Maroc, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Togo, de la Tunisie, de la Sierra Leone et du Ghana, qui sont tous membres de la Forum ANIC
L’ANIC a été créé en mars 2019 par les gouvernements africains, après avoir reconnu le besoin d’un réseau axé sur l’accès à l’information sur le continent africain. Au total, 26 pays africains ont actuellement des lois sur l’AI. Il s’agit d’un réseau panafricain de la société civile et d’un centre de ressources qui promeut le droit d’accès à l’information, la transparence et la responsabilité à travers le continent.
Les principales questions soulevées lors de la conférence étaient les obstacles et les défis à l’exécution du mandat d’accès à l’information par les membres du réseau. Ceux-ci comprenaient une culture du secret au sein des bureaux publics, le manque de ressources, l’accessibilité et la visibilité pour le public, les pouvoirs légaux d’application, l’équilibre des lois de l’AI avec d’autres lois, ainsi que le budget.
S’exprimant lors de la conférence, l’avocate Pansy Tlakula, présidente par intérim de l’ANIC, a déclaré qu’elle espère que tous les membres du réseau travailleront avec rapidité, engagement et enthousiasme pour faire décoller l’ANIC. Les commissaires ont également exprimé le défi de la mauvaise gestion des dossiers, qui porte gravement atteinte à l’exercice du droit d’accès à l’information.