La société mondiale de cybersécurité Kaspersky a suggéré que l’incertitude économique allait façonner l’année 2021 de l’Afrique en ce qui concerne la cybercriminalité. En dépit du fait que l’accroissement de ce phénomène varie d’un pays à l’autre, la compagnie russe affirme que ses recherches laissent penser que les nations dans leur ensemble doivent se préparer à une augmentation inéluctable des logiciels malveillants. Ceux-ci ont déjà dépassé 28 millions en août de l’année dernière, selon Kaspersky.
L’Afrique doit aussi s’attendre à une augmentation, ainsi qu’à des changements de stratégie, de ce que l’on appelle les menaces persistantes avancées. Kaspersky n’a pas manqué de faire savoir que la cyberdélinquance est alimentée par la pression subie par les entreprises pour se différencier sur un marché hautement concurrentiel alors qu’elles luttent pour survivre dans des moments difficiles.
En effet, nombreuses sont celles qui s’attachent les services de cyber-mercenaires pour rechercher des informations sensibles et privées qui peuvent être utilisées dans des différends pour gagner des décisions de justice ou pour voler des secrets commerciaux et fournir une veille concurrentielle.
Le phénomène est encore peu répandu sous nos tropiques mais la région n’en est pas du tout immunisé. De plus, la digitalisation et la normalisation grandissante du télétravail caractérisent aussi les pays africains. Ce sont des facteurs de ce type de menaces.