Développé par l’Israélien NSO, le logiciel espion Pegasus est présenté par ses concepteurs comme un moyen pour les gouvernements souverains de « lutter contre le terrorisme et le grand banditisme ». Ce n’est pas l’avis de ses détracteurs qui voient dans la récente affaire togolaise, une raison supplémentaire de l’attaquer.
En effet, les médias Le Monde et The Guardian ont révélé que six personnalités politiques, religieuses et de la société civile ont été pris pour cibles par le software. Parmi elles, se trouvent l’opposant Raymond Houndjo, l’évêque Benoît Alowonou, le prêtre Marie-Chanel Affognon, ainsi que l’ancien ministre Elliott Ohin.
Ces quatre personnalités avaient, selon les deux médias, été prévenues de l’infection subie par leur téléphone par l’application de messagerie WhatsApp. Le régime de Faure Gnassimgbé est pointé d’un doigt accusateur, notamment par Le Monde qui le désigne sans ambage.
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