Microsoft, accusé par un ancien employé d’avoir versé des pots-de-vin en Afrique et au Moyen-Orient, a déclaré samedi avoir déjà enquêté sur les allégations et licencié plusieurs employés en conséquence. Un ancien employé de Microsoft a accusé le géant de la tech de corruption dans le Wall Street Journal, et dans un essai publié vendredi sur le site Lioness, qui publie des récits de lanceurs d’alerte.
L’employé dit avoir été licencié après avoir travaillé pour Microsoft de 1998 à 2018 en Afrique, où il dit avoir vu des employés de l’entreprise impliqués dans des pratiques de corruption dans plusieurs pays de la région. Il a déclaré que les pratiques incluaient l’utilisation de sociétés partenaires locales pour aider à vendre les produits Microsoft.
Interrogé sur les allégations, un cadre de Microsoft a déclaré samedi : « Nous pensons avoir déjà enquêté sur ces allégations, qui datent de plusieurs années, et y avoir répondu. Nous avons coopéré avec les agences gouvernementales pour résoudre tout problème », a déclaré à l’AFP Becky Lenaburg, vice-présidente et avocate générale adjointe chargée de la conformité et de l’éthique chez Microsoft.